Ces livres pour la jeunesse qui nous ont donné le “virus” cowboy !

Autre élément important, les deux livres de Lawrence E. Watkin, Le Ranch des Trois Fanions (Hachette, 1958) et Retour au Ranch des Trois Fanions (Hachette, 1960), deux petits bijoux parus aux Etats-Unis en 1942 et en 1958.
Michel Markham, 12 ans, est orphelin. Il vit à San Francisco, chez sa riche grand-mère, qui le tient à l’écart de toutes les activités des enfants de son âge.

Un jour, il vient passer des vacances au ranch des Trois Fanions. Avec vingt-quatre lascars âgés de 12 à 15 ans. Il apprend à se battre, à monter à cheval, à oublier sa petite personne, à affronter les dangers de la nature. Cela ne se fera pas sans mal. A peine sorti des jupons de sa grand-mère, Michel doit se colleter avec les réalités de l’Ouest où il n’y a pas de place pour les chochottes.

Le Ranch des Trois Fanions se terminait sur des adieux difficiles. Comment quitter Patrick et les autres sans une larme à l’œil ? Avec cette leçon à la vieille Mrs Markham donné par le majordome de Michel, le sympathique Perkins :

— Depuis longtemps déjà, j’ai assisté en témoin impuissant à l’éducation que vous donniez à M. Michel. A huit ans, ce gamin était un enfant charmant.

Vous l’avez gâté, vous l’avez pourri. Vous l’avez élevé dans du coton, tant et si bien qu’à l’âge de douze ans, vous aviez fait de lui le plus détestable moutard qu’il m’ait été donné de servir au cours de ma carrière. Telle est l’exacte vérité. Ici, au ranch, j’ai vu cet enfant redevenir lui-même.

De dures épreuves ont révélé sa vraie nature : de l’or pur, madame, de l’or pur ! Je me suis aperçu que je l’aimais infiniment plus que vous et que je ne pouvais pas le trahir avant qu’il ne fût totalement transformé. Je n’en avais pas le droit, fût-ce au risque de perdre ma place.

Un an plus tard — Retour au ranch des Trois Fanions — Michel et ses amis retrouvent le ranch, les chevaux, la liberté et, bien entendu, le sympathique Perkins.

Mais la présence insolite, dans les parages du ranch, d’un superbe cheval sauvage, va dresser Michel et Patrick — qui veulent chacun capturer le mustang — l’un contre l’autre.

Deux jeunes filles sauront rétablir l’harmonie et l’amitié entre les deux jeunes cowboys.

Et on aurait voulu qu’on passe nos vacances à Palavas-les-Flots après ça ?

Enfin — car l’on pourrait en citer jusqu’à plus soif de ces romans pour la jeunesse qui nous ont mis un Stetson sur la tête, des bottes au pied et un amour sans partage pour la country — on signalera encore Au galop cowboy (Hachette, 1951 ; titre original en américain : Mountain Pony and The Pinto Colt) d’Henry V. Larom.

Andrey Marvin, qui habite dans l’Est, passe chaque année ses vacances chez son oncle, au Wyoming, au ranch “Quart-de-Cercle”. Il y retrouve Sunny, l’alezan qu’il a dressé lui-même. Cette année-là, plusieurs chevaux — dont un poney de grande valeur — disparaissent de leurs pâtures d’été.

Andy, qui soupçonne l’action de dangereux malfaiteurs, décide que l’on ne trouve pas de meilleur détective que soi-même. Les hasards de la piste entraîneront Andy et sa cousine, la jolie Sally, dans une ville-fantôme où...
Et on voudrait qu’on s’accommode du ronron quotidien après ça ?

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