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Le
nouvel album de Yannick Dimont |
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A l’occasion de la sortie du premier opus presleyien de Yannick Dimont (par ailleurs leader du très percutant groupe Gunshot), nous avions souligné combien nous l’apprécions. Parce que, loin des dizaines de petites clones (pour ne pas dire clowns) qui se prennent pour Elvis, il ne cherche pas à imiter – ce qui est impossible – le King. Mais, servi par une voix exceptionnelle, il sait retrouver l’Elvis Touch, l’Elvis Spirit, la magie d’Elvis.Il ne fait pas « de l’Elvis Presley », mais du Yannick Dimont pur jus. Même
motif, même punition (en fait : même récompense !)
pour ce Dancin’Elvis (vol.2) à propos
duquel il dit : Ce
n’est pas l’hommage qui est modeste, c’est Yannick.
Car cet hommage, « entièrement dédié
à celui sans qui je n’aurais jamais chanté »,
est véritablement ce qu’on appelle en anglais un tribute.
A savoir une relecture, et pas un « à la manière
de », des chansons de l’artiste honoré. |
Dans ce second volume de 18 titres, on retrouve bien sûr des incontournables : de Suspicion à (You’re So Square) Baby I Don’t Care en passant par All Shook Up, Stuck On You, Hound Dog. Mais aussi des morceaux moins connus que l’on prend un immense plaisir à redécouvrir comme Stay Away, Joe, ou Follow That Dream, Slicin’ Sand. Et puis un de mes morceaux préférés, traité là royalement – King oblige ! – My Babe. Dans les années
Sun, on appelait tous les petits gars qui bougeaient sur du rockabilly,
des « Cats » (Go,Cats, Go !). Yannick
Dimont – et tout le bonheur que je vous souhaite est de le voir
sur scène (en solo ou avec ses complices de Gunshot) –
est de cette trempe. Ils ne sont pas nombreux de cette sorte : le
moule est cassé. |
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Yannick Dimont nous explique encore qu’il a choisi les titres en pensant aux fans du King (et les membres de « Elvis My Happiness » ne s’y sont pas trompés), mais aussi aux amateurs de rock, de boogie, de swing, de Lindy Hop, de line dance… Et il est sûr qu’en l’entendant interpréter Teddy Bear, Johnny B. Goode et même… Paralysed, on a une armada de fourmis dans les jambes. Mais Yannick est aussi quelqu’un que l’on doit écouter. Son phrasé, son rythme, son allant, ne relèvent pas seulement de la danse qui, sans la musique, n’existerait pas. C’est ce qu’il traduit quand il dit : – J’espère que vous prendrez autant de plaisir à écouter ce disque que j’ai eu plaisir à l’enregistrer. C’est le cas. Car on sent qu’il n’a pas voulu seulement « enregistrer » un disque lambda tant sa joie de chanter – et de chanter Elvis – est communicative. Go, Cat, Go ! et prépare nous un Dancin’Elvis volume 3… A.S. |
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Yannick Dimont, 2, rue de La Marbrière, 34660 Cournonsec. |