RAY SCOTT :

du solide honky tonk

 

On doit déjà à Ray Scott trois albums qui ont contribué à l’installer dans la cour des grands : My Kind of Music (2005), Crazy Like Me (2008), Rayality (2011). En voilà un quatrième, tout simplement intitulé Ray Scott.

Carlton Ray Scott Jr., Ray Scott pour ses intimes et pour ses fans, est né à Semora, Caroline du Nord. Il a à peine 19 ans quand il crée son premier groupe. Inscrit au Music Business Institute d’Atlanta, Géorgie, il en sort avec un diplôme et s’installe à Raleigh, Caroline de Nord où il crée un nouveau groupe. Puis il tente l’aventure de Nashville.

Songwriter talentueux, il place vite ses chansons : A Few Questions, interprété par Clay Walker, et Pray For the Fish, interprété par Randy Travis. Deux morceaux qui se classent plus qu’honorablement dans les charts country.

Signé d’abord par Warner Bros, nombre de ses singles rencontrent le succès : My Kind of Music, Gone Either Way, I Didn’t Come Here To Talk. Il choisit alors de produire ses propres albums. Avec d’autres succès à la clef, comme Those Jeans en 2012.

Son quatrième album, Ray Scott, accentue encore, si faire se peut, son ancrage honky tonk. Avec des titres qui parlent d’eux-mêmes et qui auraient fait le bonheur de Toby Keith : Drinkin’ Beer, Ain’t Always Thirsty, Cookin’, Papa N’ Mama, etc.

Évoquant son dernier album, Ray explique :

– Ce coup-ci, on a fait le cercle avec les chariots, on a élaboré un projet et voilà ce que ça a donné. Vous savez, il n’y a pas de meilleure approche que de jouer en live, pas de meilleure façon que de de choisir ses chansons, que de laisser les gens libres de choisir eux-mêmes. C’est ce que j’ai fait pour cet album. J’ai compilé des morceaux que j’aime, des morceaux appréciés par le public et qui m’étaient réclamés. On a essayé de faire que chaque chanson soit une entité en soi, qu’il n’y ait pas deux morceaux qui « sonnent » identiques, encore qu’ils forment un tout, qu’ils correspondent à ce que le public peut attendre de moi avec une petite entorse ici et là. J’espère que vous allez les aimer autant que j’ai eu de plaisir à les enregistrer.

Si on aime ? Bien sûr ! On peut même dire qu’on se régale et qu’on se réconcilie un peu avec Nashville (l’album est produit par le label deciBel Nashville).

Le Grand Ole Opry ne s’y est d’ailleurs pas trompé : il s’y est déjà produit près de cinquante fois. Dans ses remerciements à ceux qui l’accompagnent, Ray n’oublie pas Dieu qui, dit-il « m’a béni en me permettant de faire ce que j’aime ». Et son public, bien sûr : « Tout commence et tout finit avec vous ».

Alain Sanders

 

 

Tous droits réservés - Country Music Attitude 2016