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Le dernier album de Phil Edwards met le feu ! |
S’il reste encore quelque chose de véritablement country à Mirande, sorte de grosse foire régionale de l’été dans le Sud-Ouest, c’est bien notre ami Phil Edwards qui en est le présentateur officiel. Mais Phil Edwards
c’est d’abord – et avant tout – l’un
des meilleurs représentants de la scène country rock
en France (avec un fan club déjà très ancien
présidé par l’un de nos tout premiers abonnés,
Hélène Tudicci-Barone : www.myspace.com/fcphiledwards).Phil
Edwards, c’est (excusez du peu) : |
Inutile de dire que,après son dernier CD, Wild And Free,nous attendions avec impatience – et confiance – son dernier opus. Il vient de paraître : Fire Down Below. Il a été enregistré aux studios Concorde à Canet-en-Rousillon avec la complicité de quelques-uns des meilleurs musiciens country et/ou rockabilly en France : Berkeley Wright (orgue, guitares, chœurs) ; Chris the Cat (harmonica) ; Fred Bordeneuve (guitare lead et acoustique) ; Eric « Suzy » Allibe (piano) ; Jean-Paul Lugan (basse) ; Philippe Galléra (batterie). Nous attendions ce nouvel album avec confiance,disions- nous plus haut. Nous n’avions pas tort : douze titres et deux bonus (Somewhere To Go When It Rains, déjà présent sur l’album mais repris en acoustique, et Steamy Windows de Tony Joe White, version dance mix, ouais…). |
Parmi les morceaux retenus par Phil, The Fire Down Below de Bob Seeger, qui a donné son titre à l’album. Mais aussi un excellent cover de It Wont Hurt de Dwight Yoakam. On ne passera bien évidemment pas à côté de Hey Elvis (Bryan Adams), hommage presque obligé à Elvis Presley et bonne occasion de rappeler aux oublieux (pour ne pas dire aux ignorants…) que le King doit beaucoup – et réciproquement – à la country. Au nombre de mes titres préférés, Sweet Honky Tonk Wine (Mark Vickery) et If The Fall Don’t Kill You (Travis Tritt/Charlie Daniels). Phil Edwards a ce fameux twang sans lequel il n’y a pas de chanteur country. Et ça nous repose de certains qui ne manquent pas de talent vocaux, certes, mais dont la manière de chanter l’anglais (et plus encore : l’américain) évoque parfois l’accent de Maurice Chevalier quand il s’attaquait – et le mot n’est pas trop fort – à la langue de Hank Williams, le Shakespeare des hillbillies. Vous l’avez compris :Phil n’est pas tombé dans la country la semaine dernière… Et son dernier album le montre à l’évidence à ceux qui ne le sauraient pas encore. A.S. |
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