Écrivain irlandais, salué par la critique dès son premier roman, An Evening of Long Goodbyes, puis avec Skippy et les étoiles, Paul Murray frappe fort avec un troisième opus, La Marque et le vide, une tragi-comédie à l'irlandaise.

Claude, jeune trader qui s'ennuie à Paris, s'installe à Dublin où il travaille pour la Bank of Torabundo. Il voulait du changement dans sa vie ? Il va en avoir.

Mais pas tout de suite. Car il passe d'abord ses journées à étudier les fluctuations des cours et des taux. Jusqu'au jour où un écrivain en mal de sujet, Paul l'approche et lui propose de s’inspirer de lui pour son prochain roman.

Avec une belle idée de départ : un banquier qui dévalise sa propre banque. Paul a bien étudié Claude. Il l'a suivi, l'a pisté, a étudié son comportement pendant des semaines : « Il garde ses distances, se contente de regarder la banquier de loin, mais celui-ci sent qu'un jour où l'autre il va finir par émerger de la foule en l'appelant par son nom. Et qu'à partir de ce moment-là rien ne sera plus pareil ».

Le journal britannique The Guardian a dit de ce livre loufoque et so irish : « De tous les romans écrits de ce côté de l'Atlantique, La Marque et le vide est incontestablement le meilleur. Éclatant d'intelligence, aussi ingénieux qu'inventif, son style, ses personnages et les questions qu'il soulève sont incroyablement riches. Bijou de drôlerie dont on aurait envie de relire à l'infini certaines pages hilarantes, ce roman passionne aussi par ses profondes réflexions sur notre époque ».

Alain Sanders

– Editions Belfond