IAC : « Des légendes portées par le vent »
Go West, Young Man !

 

Ancien cavalier, journaliste (pour des revues spécialisées), peintre en art western depuis 1976, IAC a exposé dans toute la France, niais aussi – et cela résume son talent – à Atlanta. Travaillant principalement l'aquarelle, collectionneur d'affiches de western et de tout ce qui touche à l'Ouest américain, il a une clientèle d'armuriers, de spécialistes du tir, de cavaliers (monte américaine), etc. Son premier roman, Comme une ombre qui danse (Atelier Fol'Fer), ayant connu un réel succès, il récidive avec Des légendes portées par le vent.

De ce livre, qui commence à New York en 1870 pour s'achever à New York en 1872 (après de longues aventures à Omaha, North Plate, San Antonio, Durango, Fort Worth), il dit :

– Cette histoire est une fable, c'est aussi une histoire d'hommes, d'hommes ni beaux ni grands ni forts ni très intelligents. Des hommes. Néanmoins, et malgré leurs faiblesses, il leur arriva d'être courageux. Il leur arriva aussi d'avoir peur. De commettre de mauvaises actions ou d'être sublimes.

Des hommes de l'Ouest. Des hommes rudes. Des hommes qui écrivirent les légendes portées par le vent. Et, on le sait, quand la légende est plus belle que l'histoire, c'est la légende qu'il faut imprimer...

Les gaillards que l'on va croiser sur les pistes poussiéreuses de Wild West sont tout sauf recommandables. Des hommes en cavale. Et poursuivis par le lieutenant Baker, un des fameux limiers de l'agence Pinkerton qui, jamais, ne s'embarrassèrent du droit des gens (ils furent de grands tueurs de Sudistes, par exemple). Dans leur cavale, ils vont braquer un train et embarquer dans leurs errances deux jeunes Anglais en route vers San Francisco pour retrouver leurs grands-parents.

Le plus âgé des deux garçons, Edward Stanford, a quinze ans. Son frère, Dane, n'en a que huit. Pour eux, les outlaws qui deviennent leurs ravisseurs et leurs gardiens sont des extra-terrestres. Pourtant Edward, qui est de bonne race, ne va pas tarder à se mettre au diapason de ce nouveau monde – le Nouveau Monde – qu'il découvre. Il y gagnera d'entrer dans la légende sous le surnom de Kid d’Abilene… Loin, très loin de la société britannique policée d'Oxford ou de Cambridge.

Ce livre est ce qu'on aurait appelé naguère un « roman d'initiation ». Avec des « leçons » dispensées par des Indiens de rencontre (Geronimo), des rascals vicieux comme des serpents à sonnettes, des filles de saloons. Le tout dans des décors grandioses : le Far-West et son ensorcelante magie.

Il y aurait encore des cinéastes sachant lire, ils s'empareraient de ces Légendes portées par le vent. Pour en faire un grand film.

Alain Sanders

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