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Eddy Ray Cooper en live à Craponne (2007) |
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Comme les références immédiates d’Eddy Ray Cooper, notre « man in black » à nous, sont notamment Carl Perkins, Merle Haggard, Johnny Cash, inutile de dire qu’on le « kiffe ». Auteur-compositeur, capable de tenir la scène comme un vrai Tennessee Cat, il est l’un des quelques incontournables de la country tricolore. On lui doit déjà quelques albums : Tender Rock (1996), Solitaire (2003), I Save My Soul (2006), Live In Juan-les-Pins (2004), InEddy (2008). Il nous fait aujourd’hui, avec ses Burning Wheels, un nouveau beau cadeau : Live At Country Rendez-Vous Festival. Un CD né de son passage en ouverture de la grand’ messe country de Craponne-sur-Arzon en 2007. Nous y étions, bien sûr. Et nous avons gardé un grand souvenir de sa prestation. Ceux qui y étaient aussi seront heureux de retrouver le punch d’Eddy Ray. Ceux qui n’y étaient pas pourront corriger le tir tout en se mordant les doigts d’avoir raté ça (manquer le Country Rendez-Vous de Craponne, c’est plus qu’un crime : une faute). Sur
cet album 15 titres, il y a bien sûr des chansons écrites
par Eddy Ray : de Nashville à Elvis Said en passant
par I Save My Soul, Lost In Boogie, etc. Mais aussi des standards
de Johnny Cash comme Big River, Luther Plays The Boogie, So Dogonne
Lonesome, Get Rythm, et les emblématiques That’s
All right Mama, Night Train To Memphis, Corrina,Corrina. |
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Eddy Ray Cooper est l’un de ces artistes que l’on doit écouter avant que de se trémousser sur sa musique. C’est aussi un chanteur que l’on doit voir sur scène où il s’épanouit pleinement . Avec ses sidemen, François Calais (guitare électrique), Vincent Dompe (drums et back up vocals), David Giacobetti (bass et back up vocals), il occupe l’espace avec ses chika booms endiablés. De la country ? Bien sûr ! Mais aussi du rockabilly tel qu’on en faisait dans les années cinquante où l’on ne se croyait pas obligé d’appeler ça du « rock’n’roll ». N’étant pas des fanatiques de la country en français (allez chanter du Brassens en anglais…), nous sommes particulièrement heureux que cet album live soit exclusivement en anglais. C’est là qu’ Eddy Ray sait faire passer le mieux la tessiture de sa voix et cette rythmique haletante qui est une véritable marque de fabrique. |
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L’autre qualité d’Eddy Ray, outre une gentillesse innée (qui lui confère une empathie immédiate avec le public), c’est son humilité. Comme on dit de nos jours, il ne la ramène pas, se contentant d’être un fidèle desservant d’une musique qui le fait – et qui nous fait – vibrer. Cela fait vingt ans qu’il nous régale. Et, comme on le sait, quand on aime on a toujours vingt ans. A.S.
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