D’entrée de jeu, avec sa couverture qui en jette, on se dit que le numéro de décembre-février de Dreamwest va nous faire un drôle de… numéro. En « une », donc, l’affiche de Footloose, remake du film-culte de 1984. Si vous pensez que vous êtes fortiche en danse(s), allez voir Footloose ! Et vous aurez l’impression d’avoir deux valises de dix kilos attachées à chaque pied…

Autre événement Dreamwest qui, en cette période d’Avent a mis les petits plats dans les grands, la création d’un « Passeport Dreamwest » en partenariat avec Music Box, l’ANAAC et Country Music Attitude. Pour l’obtenir ? Rien de plus simple : il suffit de s’abonner à la revue. Ce passeport, valable pour deux personnes, permet à ses détenteurs d’obtenir des tarifs très préférentiels sur les festivals country (à commencer par le plus grand de tous : le Country Rendez-Vous de Craponne-sur-Arzon), dans les magazines country & western, pour les livres de la collection « Go West » des éditions de l‘Atelier Fol’Fer, etc. Mais je ne vous en dit pas plus car je consacrerai prochainement un article spécifique à cette grande et belle idée.

Puisqu’on parle des festivals, signalons un scoop de Dreamwest qui nous annonce, lors du Country Bike Festival de Tours, juillet prochain, une épreuve de la légendaire Race Car.

Le numéro précédent de Dreamwest, le magazine qui aime l’Amérique (et qui le prouve !) nous avait entraînés sur les pistes du Kentucky. Un Etat au patrimoine si riche qu’il a fallu lui consacrer un second volet. Ils sont tous là au rendez-vous de la musique, de la mémoire, de l’histoire, de la faune et de la flore : Jefferson Davis, Kit Carson, Patton, Cassius Clay, le KFC du colonel Sanders, John Michael Montgomery, Bill Monroe, Patty Loveless, Ricky Skaggs et les autres.
Et puis des échos, des annonces, des anecdotes, un hommage à la country française, des interviews exclusives (dont Big Kenny de Big & Rich), des comptes-rendus de CD, la chronique des livres qu’il faut lire, un reportage sur le Festival de Saint-Tite, etc.

Sébastien Sidoun a raison d’écrire dans son édito : « C’est un fait, le monde est en pleine crise depuis 2008. Alors que l’Europe et les Etats-Unis cherchent des solutions pour faire face à cette crise, l’équipe de Dreamwest ne se laisse pas démonter pour autant et continue d’innover. »

C’est vrai : le mouvement se prouvant en marchant, Dreamwest poursuit sa route avec le calme et le sérieux des vieilles troupes, mais aussi avec la fougue, l’allant et l’énergie d’un jeune sous-lieutenant. Et le résultat est là : pour la première fois dans l’histoire de la presse spécialisée en France, la country music et, par-delà, l’Amérique (dans tous ses… Etats), disposent d’une revue qui joue dans la cour des grands. Ne pas le comprendre et, a fortiori, se tenir à l’écart de cette belle aventure, c’est passer à côté d’une formidable opportunité.

Cela commence à se savoir. Et à se dire. Il faut que cela se sache et se dise encore plus. La bonne nouvelle doit faire boule de neige. Ce qui serait la moindre des choses au moment où le général Hiver ne va plus tarder à pointer le bout de son nez.

Alain Sanders

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Dreamwest, 127, rue Amelot, 75011 Paris.