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Axel du Bus : Les
cent + grandes chansons |
Le risque, avec ce genre de titre, « Les 100 plus grands ceci ou cela », c'est qu'il y aura toujours des lecteurs pour se dire : « Ah, il a retenu ça ? Moi, j'aurais plutôt... » Et là suit la liste des lecteurs avec leurs favoris qui ne seront pas forcément les mêmes que ceux de l'auteur. Mais
on peut aussi se prêter au jeu et comprendre ce qui a motivé
tel ou tel choix plutôt que tel ou tel autre. Il y a là du beau monde : les Kingsmen, Bobbie Gentry, Leonard Cohen, Lynyrd Skynyrd, Bob Dylan, Red Hot Chili Peppers, U2. Mais d’autres – et non des moindres – sont cruellement absents : Elvis Presley, Carl Perkins, Gene Vincent, Eddie Cochran, Buddy Holly, Rick Nelson, Neil Young, les Everly Brothers, etc. Mais,
habitué que je suis, ici-même, à raconter des histoires
derrière les chansons country, j'aime bien la profession de foi
d'Axel du Bus : |
C'est d'autant plus vrai que le rock – et c'est encore plus vrai pour la country – étant chanté en anglais (what else?), les « amateurs », comme dit Axel du Bus, ne cherchent même pas, la plupart du temps, à comprendre les paroles, ne s'attachant qu'au rythme. Axel du Bus, comme nous le faisons dans notre chronique de décryptage, « Une histoire derrière une chanson », va voir les choses « derrière les choses » : qui est la Suzanne de Leonard Cohen ? L'Hotel California des Eagles existe-t-il vraiment ? A quoi correspond cette grange chantée par ZZ Top ? A quoi pensait John Lennon en écrivant You've Got To Hide Your Love Away ? Etc. En 2013, Axel du Bus avait publié chez le même éditeur, et dans le même esprit, 100 Classiques Rock et leur sens caché. Certains des chanteurs présents dans l'ouvrage de 2013 comme Lou Reed, Pete Seeger, Rubin « Hurricane » Carter, n'étant plus de ce monde, il a eu envie de publier une version mise à jour. On aime aussi, le clin d’œil d'Axel du Bus à feu Max Meynier qui enchantait nos routes quand nous roulions de nuit : – Je tiens à remercier de manière posthume Max Meynier, l'ami moustachu des routiers sympas qui, un beau soir de 1977, alors que je n'étais qu'une toute petite chose, a dû se tromper de pile de disques en envoyant Denis de Blondie plutôt que le dernier Serge Lama sur les grandes ondes. C'est là que ça a vraiment commencé pour moi. Merci, Max. Un
vade mecum précieux pour ceux qui ne se contentent pas
d'écouter sans entendre. Alain Sanders – La Boîte à Pandore. |
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